Chronologie de la vie d’Alain Fournier

Ses parents : Augustin Fournier, père d’Henri (1861-1933), né le 11 février 1861 à Nançay (Cher), village de Sologne, est instituteur. C’est au cours de son premier poste au Gué de la Pierre, hameau voisin de La Chapelle, qu’il rencontre sa future femme, elle aussi institutrice, Albanie (1864-1928) née le 14 avril 1864 à Vailly-sur-Sauldre (Cher).

De 1886 à 1891, Augustin Fournier est en poste à Marçais près de St Amand-Montrond, avec sa famille.

3 octobre 1886 : naissance d’Henri Alban Fournier à La Chapelle d’Angillon dans le Cher

16 juillet 1889 : naissance de sa soeur Isabelle

 

octobre 1891 : la famille Fournier arrive à Epineuil où M. Fournier est nommé directeur de l’école des garçons. Epineuil, servira de cadre au roman Le Grand Meaulnes

 

 

 

 

 

octobre 1898 : Henri entre en 6ème au lycée Voltaire à Paris. Il décroche le 1er prix d’excellence

octobre 1901 : Henri entre en seconde à l’école Navale au lycée de Brest pour devenir officier de marine

septembre 1902 : M. et Mme Fournier quittent Epineuil pour Menetou-Ratel

décembre 1902 : Henri quitte Brest et entre pensionnaire au lycée de Bourges

juillet 1903 : il obtient le baccalauréat de philosophie

 

 

 

octobre 1903 : M. et Mme Fournier sont nommés à La Chapelle d’Angillon pour se rapprocher des grands parents âgés. Henri a 17 ans et entre au lycée Lakanal à Sceaux, pour y préparer l’entrée à l’Ecole Normale Supérieure, où il rencontre Jacques Rivière

décembre 1903 : début d’une grande amitié entre Henri et Jacques qui entraîne une importante correspondance

1er juin 1905 : première rencontre avec Mlle de Quièvrecourt, à la sortie du Salon de la Nationale au Grand palais

11 juin 1905 : seconde rencontre où il ose aborder la jeune fille, “ la grande, belle et mystérieuse conversation”

juillet 1905 : Henri travaille à Londres où il est traducteur dans une fabrique de papiers peints. Il compose A travers les étés qui se passe dans la maison des tourterelles de Mme Benoist à Epineuil

16 juillet 1906 : Henri échoue au concours d’entrée à l’ENS et sa sœur réussit son baccalauréat

septembre 1906 : Henri commence une 3ème année de khâgne à Louis Le Grand à Paris.
Isabelle, qui prépare l’ENS de Sèvres au lycée Fénelon, et maman Barthe, leur grand-mère, s’installent avec lui à Paris

24 juillet 1907 : Henri admissible à l’écrit du concours d’entrée à l’ENS est collé à l’oral. Il apprend également que Melle de Quièvrecourt est mariée

 

 

 

2 octobre 1907 : Henri part au 23ème dragon de Vincennes pour un service militaire de 2 ans

10 novembre 1907 : il passe dans l’infanterie, au 104 ème RI à Latour-Maubourg

25 décembre 1907 : le premier écrit d’Henri Le corps de la femme, signé pour la première fois Alain-Fournier est publié dans La Grande Revue

début janvier 1908 : M. et Mme Fournier sont nommés à Paris et s’installent avec leurs enfants et maman Barthe

30 novembre 1908 : Henri écrit La femme empoisonnée

 

avril 1909 : Henri est sous lieutenant de réserve au 88ème RI cantonné à Mirande dans le Gers

24 août 1909 : Henri obtient une permission pour le mariage de sa sœur avec Jacques Rivière

1er janvier 1910 : il reçoit sa carte de journaliste à Paris-journal

février 1910 : Henri rencontre Jeanne Bruneau. Début d’une liaison qui durera 2 ans

9 mai 1910 : premier courrier littéraire signé Alain-Fournier

8 août 1910 : Henri rencontre Charles Péguy, et Le Miracle des 3 dames de village est publié dans La Grande Revue. Il commence à écrire Le Grand Meaulnes

1911 : la nouvelle Miracle de la fermière  est publié dans La Grande Revue

23 août 1911 : Henri est le parrain de sa nièce Jacqueline Rivière. Période à Mirande comme officier de réserve

septembre 1911 : visite chez André Gide

1er avril 1912 : Henri quitte Paris-Journal

5 mai 1912 : grâce à Péguy, Henri devient secrétaire de Claude Casimir-Périer pour rédiger l’ouvrage Brest, port transatlantique. Il rencontre l’épouse qui est actrice, Mme Simone

septembre 1912 : le plan final du roman Le Grand Meaulnes est terminé

 

 

mai 1913 : Henri rencontre Yvonne de Quièvrecourt (grâce à l’intervention de Marc Rivière, frère de Jacques) à Rochefort où son mari est basé

29 mai 1913 : Il assiste au Scandale du Sâcre du Printemps de Stravinsky, et débute sa liaison avec Simone

juillet – novembre 1913 : Le Grand Meaulnes paraît en cinq numéros dans la NRF

octobre 1913 : parution du Grand Meaulnes en volume chez Emile-Paul

décembre 1913 : A une voix près, le prix Goncourt n’est pas attribué au Grand Meaulnes

1914 : Henri travaille à un nouveau roman, Colombe Blanchet et à une pièce de théâtre La maison dans la forêt

 

 

 

1er août 1914 : mobilisation générale : Henri rejoint son unité à Mirande

2 août 1914 : Henri est promu lieutenant

 

 

 

 

 

 

22 septembre 1914 : Henri est porté disparu après une opération de reconnaissance près de Saint-Rémy La Calonne sur les hauts de Meuse

10 novembre 1992 : Le corps d’Alain-Fournier est retrouvé avec ceux de ses compagnons, dans la forêt de Saint-Rémy La Calonne, à l’endroit qui avait été identifié par Jacques et Isabelle juste après la guerre.

Henri Alban Fournier est inhumé dans le petit cimetière de Saint-Rémy La Calonne avec ses compagnons d’armes

 

 

 

Plus de détails sur le ministère des armées :
https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/alain-fournier
https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/dossiers-individuels/alain-fournier

L’Association Jacques Rivière Alain-Fournier :
https://www.association-jacques-riviere-alain-fournier.com

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